Sociétés, Cultures et Langues Étrangères

Les étudiants de l’an dernier qui avaient pratiqué la sérigraphie disposaient d’une connaissance de la dimension technique (préparation du support, découpage du pochoir, montage des cadres, mélange de l’encre etc) et ont pu aider les autres, dans une démarche de transmission.
Un niveau supérieur d’implication a été demandé cette année, qui relevait de la subjectivité et de l’intime dans un cadre de réflexion sur des questions sensibles comme le sont les sexualités dissidentes, selon l’hétéronormativité. Durant l’atelier, environ 4h, un très grand respect et une grande délicatesse ont été mis en place d’une part par les artistes, qui ont un vécu de répression dans la société patriarcale chilienne et d’autre part, les étudiants qui forment une génération très ouverte sur ces questions.

Étudiantes, étudiants et universitaires ont travaillé de façon horizontale, ce qui est un aspect à souligner.



Les étudiants ont pu :

• Créer avec des artistes dans un cadre international et dans la langue de formation (pour les étudiants du parcours hispanique)
• Travailler avec des artistes reconnues dans leur pays : exposition au Centre de arte Cerilllos, artistes qui font partie de l’anthologie des artistes chiliennes publiée en 2022.De ce point de vue, ces ateliers avec des artistes travaillant dans une société pluriethnique e
• Découvrir une nouvelle manière d’apprendre hors de la salle de classe en passant des mots (ceux des sexualités dissidentes) aux images (qui viennent buter sur les stéréotypes) dans une perspective d’interdisciplinarité prônée par la faculté H3S1
• Lutter avec cette atelier contre l’homophobie en passant par d’autres voies : en accord avec les objectifs de l’UGA et la Mission égalité, diversité.
• Établir d’autres relations entre son corps et l’apprentissage : mettre son corps en mouvement dans un lieu dédié à la création comme l’est la MaCI.