Sociétés, Cultures et Langues Étrangères

Le travail a été effectué individuellement par chaque étudiant.e qui a dû choisir son thème d’études au sein d’une liste fournie et préparée par les deux enseignants. Chaque semaine, au cours du premier semestre de l’année universitaire 2024-2025, un retour était fait sur l’avancée du travail : problématisation, choix et présentation des documents mise en relation des documents entre eux, références bibliographiques, normes de rédaction, etc. Certains cours ont aussi été dispensés en commun pour faire des points d’étape transversaux au deux cours TD et procéder à l’entrainement à la communication orale.

Le projet se décompose en deux tâches. La première est la réalisation d’une production écrite : constituer un dossier de type CAPES (3 documents réunis sous un thème) et le traiter en une quinzaine de pages (introduction, présentations séparées des documents, présentation synthétique des documents, problématisation du dossier, analyse du dossier autour de la problématique fixée). La seconde tâche est une production orale. Chacun.e a présenté oralement son travail de recherche dans le cadre de la Journée des Jeunes Hispanistes (JJH) qui était organisée dans les conditions d’une journée d’étude universitaire : communication soumise à une contrainte de durée (10 min par personne), organisation sous forme de tables rondes regroupées par thématiques et animées par des modérateurs, temps d’échanges avec le public.

Présentation

Découverte de la recherche et des possibles attendus d’un mémoire de recherche

Grâce aux maillages de trois cours de blocs d’UE différents, les étudiant.e.s ont pu avoir une première approche de ce qu’implique le quotidien du travail d’un chercheur en Sciences Humaines. Plus spécifiquement, au cours d’un travail continu, les étudiant.e.s ont fait l’expérience par eux-mêmes des pré-requis de la spécialisation en fin de L3 et de la recherche : nécessité de croiser les méthodologies acquises tout au long de leur cursus universitaire, rigueur de travail à chaque étape du dossier, fiabilité des sources pour réaliser un travail de qualité, curiosité et détermination malgré les inévitables moments de doute et de stress, approfondissement des analyses, argumentation au service d’une démonstration. Cela a permis, peut-être, de susciter quelques vocations puisque certains étudiants ont pris conscience qu’ils pouvaient envisager un Master Recherche à la suite de ce projet.

Un autre mode d’évaluation: une évaluation par projet

Mener à bien le volet écrit (dossier type CAPES) et oral (JHH) du projet exige une transversalité des approches aussi bien en termes de blocs d’UE, de contenus que d’évaluation. C’est pourquoi, après concertation sur les critères transversaux et spécifiques d’évaluation de l’écrit et de l’oral, les productions des étudiant.e.s ont été évaluées par les 2 enseignants selon le principe de la double correction des concours.
Cette approche de l’évaluation a permis aux étudiant.e.s de comprendre que le but de la Licence est de les préparer à des tâches complexes en termes de compétences. Ils ont aussi donné un autre sens à l’évaluation : la mesure de la capacité à mobiliser un faisceau de compétences dans une mise en situation la plus réelle possible.

Fierté du travail accompli

Après 13 semaines de travail intensif, les étudiant.e.s ont été très fier.e.s d’avoir réalisé ce projet ambitieux et d’avoir dépassé les doutes et appréhensions initiales du début de semestre sur leurs capacités à fournir un tel niveau d’exigence. Pour beaucoup, il s’agissait de leur première prise de parole en public sur un sujet qu’ils avaient eux-mêmes choisi. Cette initiative se veut donc une première étape d’importance dans leur future carrière puisqu’ils ont mesuré leur capacité à vaincre leur timidité, à repousser leurs limites et à dépasser des problèmes méthodologiques ou linguistiques pour offrir un travail de qualité