Sociétés, Cultures et Langues Étrangères

À partir de la trilogie théâtrale Los Gondra (2021) de Borja Ortiz de Gondra étudiée en « Culture et création » (S5) puis, grâce à « Rhétorique et argumentation » (S6), plusieurs exercices ont pu être réalisés les 27 et 28 mars : l’entretien, la présentation bio-bibliographique, la lecture publique.

L’apprentissage a aussi comporté la participation à une séance de séminaire du Centre d’Études et de Recherche des Hispanistes (CERHIS) au cours de laquelle l’historien et universitaire basque Santiago de Pablo a traité de la création de la communauté nationaliste basque (XIX-XXe siècles) dans le cadre de la thématique fédératrice du Centre : « Pluralités, communautés et diversité : faire société dans le monde hispanique du Moyen Âge à nos jours ».

L’apprentissage a aussi comporté la participation à une séance de séminaire du Centre d’Études et de Recherche des Hispanistes (CERHIS) au cours de laquelle l’historien et universitaire basque Santiago de Pablo a traité de la création de la communauté nationaliste basque (XIX-XXe siècles) dans le cadre de la thématique fédératrice du Centre : « Pluralités, communautés et diversité : faire société dans le monde hispanique du Moyen Âge à nos jours ».

Les deux enseignants organisateurs, David Crémaux-Bouche et Laurence Garino-Abel, ont poursuivi trois objectifs principaux :

• Placer l’étudiant.e en situation d’acteur pour prendre conscience et utiliser les compétences acquises tout au long de la Licence (savoirs, savoir-faire, savoir-être, outils).
• Entraîner à des médiations au format différent pour des publics variés.
• Exploiter l’interdisciplinarité dans un projet au carrefour de l’histoire, la littérature et les arts.

Pédagogiquement, l’enjeu majeur est la transmission active et innovante des savoirs, notamment par la pratique artistique. La démarche forme également au travail collaboratif et à ses valeurs cardinales (l’écoute, l’entraide, la bienveillance). Enfin, la dimension publique des réalisations finales améliore la confiance et l’estime de soi.

D’un point de vue citoyen, le deuil et la mémoire des violences terroristes au Pays basque nous interroge toutes et tous sur l’héritage individuel et collectif des traumas, entre oubli, culpabilité et résilience.
Scientifiquement, le projet requiert de croiser les approches (universitaires spécialistes de littérature et/ou civilisation, cinéaste, dramaturge et acteur, historien) sur un sujet douloureux et non résolu de l’Espagne et du Pays basque contemporains. La co-présence de participants espagnols (basques et non basques) dont certains ont vécu pendant la période d’activité armée de l’ETA, et français a nourri le dialogue.