Sociétés, Cultures et Langues Étrangères

Un « atelier d’écriture » avec l’auteur et les 15 étudiants de LLCER (licence et master), conçu comme un partage d’expériences et comme une visite de la « cuisine » d’un auteur. Miguel Ángel Hernández a animé un atelier où, paradoxalement, personne n’a rien écrit. Il a insisté sur le temps long qu’exige l’écriture littéraire pour que les étudiants comprennent qu’un atelier doit servir à « penser » l’écriture et non pas à écrire en quelques heures. Il a donc mis l’accent sur l’importance du temps long et sur la distance nécessaire pour que l’écriture puisse devenir littérature. La conception de la littérature a été au cœur du propos.
Les étudiants ont particulièrement apprécié de pouvoir rencontrer un auteur sur lequel ils ont travaillé et ont pu lui poser des questions en lien avec des débats que nous avions eu en cours ou bien en lien avec leurs propres interrogations. Grâce à la collaboration d’un étudiant de M2, un podcast a pu être réalisé avec les réactions « à chaud » de quelques étudiants à l’issue de la rencontre.

La seconde partie de la rencontre a consisté en un dialogue avec l’auteur, animé par l’organisatrice de l’événement. Le public était plus large (étudiants, enseignants, avec une traduction en français pour les non-hispanistes réalisée par un doctorant contractuel de l’ILCEA4 qui enseigne dans la sous-section espagnol). Certains des étudiants présents ont pu poser les questions qu’ils avaient préparées en lien avec le travail qu’ils avaient fourni en cours, ce qui a donné lieu à des échanges particulièrement profonds.

L’invitation de cet auteur a été une réelle chance pour les étudiants et leur a permit de penser la littérature différemment